Soaring à Ste-Marguerite

Il y a quinze jours, j'ai fait un petit tour du côté de Sainte-Marguerite sur Mer (76) pour sortir les plumes. Un peu venté au début, je fais un peu de gonflage avec une mini-voile (Spiruline 18), puis reprends la bonne vieille Icepeak dès que le vent faibli.

Un petit vol très sympa au coucher du soleil.

Bilan compétition 2013

Sous ce temps automnal, voici le bilan de mon année de compétition 2013.

Je suis en transition : après les derniers thermiques en compétition Sport l'année dernière, j'essaye de rejoindre l'autre côté de la vallée, et remonter doucement — mais sûrement — au sein de l'Elite et l'international.

Côté volume de vol, je suis en régime de croisière : 26 manches courues, pour 68h de vol en compétition (120h toutes pratiques confondues). Je tiens la plus part de mes objectifs...

Swiss Open, Meiringen

Beaucoup plus de compétitions internationales cette année, et je participe à ma première PWC — en mode découverte —.

Par rapport à mon objectif de sélection en PWC 2014, j'ai joué avec le feu : mon choix de compétitions n'était pas le plus judicieux pour assurer les lettres nécessaires (il existe des Open plus faciles pour accrocher un bon classement). Mais l'essentiel est fait, j'accroche un "E" sur ma dernière compétition, avec mon meilleur résultat au British Open, au quel je participe depuis 2010.

 

Je sais voler vite... mais n'arrive pas à changer de rythme pendant la course. La surchauffe m'a coûté de meilleurs classement lors des Swiss et Belgian Open ; j'arrive à me contrôler lors du British. Cela restera un point de travail important l'année prochaine : la régularité est cruciale, et mes émotions en vol deviennent un vrai risque dans l'atteinte des résultats.

Cross depuis Clécy avec Nico, José et Sophie

J'ai réussi à faire encore plus de cross cette année. Mon installation en Normandie a facilité les choses pour voler en plaine : j'en ai bien profité avec les potes, avec de super vols de groupe et des récups très sympas.

Une vue imprenable sur les falaises d’Etretat

Un reportage diffusé dimanche 6 octobre au JT de 20h sur TF1. J'ai fait la caméra embarquée et c'est moi qui décolle à la fin.

© TF1 — Reportage du 6 octobre 2013, A. MAYER & C. COCA

Les parapluies d'Octeville...

pas à Cherbourg... mais Octeville-sur-Mer en Seine Maritime!

J'avais décidé de bâcher la journée ; ce matin, les prévisions annonçaient un vent autour de 20km/h sur la côte, mais de la pluie. Finalement, un SMS me fait changer d'avis et je rejoints l'équipe du CDVL 27 qui a confirmé l'organisation d'une amicale pour faire découvrir la compétition aux pilotes Normands.

Je retrouve tous les potes sur place. Le vent est un peu plus soutenu que prévu et nous attendons qu'il baisse un peu en début d'après-midi, entre les grains qui nous arrivent de la mer.

Après un petit vol démonstration pour la télé, je re-décolle pour un petit aller-retour à Antifer. Le retour est un peu humide sous le crachin mais ça fait du bien de se secouer les plumes.

© Photos Xavier A.

Compétition plaine — Quittebeuf : une manche passée au forceps

2e jour, 2e manche. La météo nous annonce un bon créneau de vol avec des plafonds entre 1800 et 2000 avec un régime de OSO faible évoluant en SO et forcissant dans l'après-midi.
Lorsque nous arrivons sur site à 10h, un voile de cirrus est déjà présent. Mais ce n'est pas vraiment la météo qui nous challengera aujourd'hui.

 

Avec le comité de pilote, nous dessinons une manche qui nous permet de contourner la CTR d'Evreux dans le lit du vent, puis ajouter une petite difficulté vent de travers pour poser à Jeufosse : 41km.

Compétition plaine — Quittebeuf : du bonheur les pieds au sol !

J'ai passé une super journée !
Et pourtant je n'ai pas volé. J'étais directeur d'Epreuve pour la compétition organisée conjointement par mon club — Le Thermique Francilien —et Eur'en Ciel.

Un front venait de traverser notre région vendredi, avec son lot de pluie et nuages gris ; mais après la pluie... le beau temps ! Nous avions donc un ciel de traine à exploiter. Le vent restait soutenu le matin, notre créneau de vol serait donc l'après-midi. Au treuil, ce n'est jamais facile ; l'ordre de passage influence beaucoup la possibilité d'exploiter ou non le thermique du moment.

Malgré un voile d'altitude en bordure de la perturbation, qui avait du mal à s'évacuer vers l'Est, la plus part des pilotes arrive à trouver un créneau d'extraction. Et, dans une masse d'air où le timing est crucial, sept d'entre-eux bouclent le parcours jusque Morgny : 52km vers le Nord-Est !

Super journée, car j'ai (re)découvert le plaisir d'organiser et surtout d'encadrer une épreuve... avec la satisfaction personnelle d'avoir su anticiper les conditions météo et proposer LA manche jouable du jour.

Demain, nous re-tentons Quittebeuf, avec un départ un peu plus tôt, vers midi certainement.

British Open, Saint-André : bilan des courses

Voilà, voilà. Le British Open est terminé et je repars avec mon objectif atteint : top 15 du classement général.

Je boucle les trois manches.

À la première manche, je fais une petite erreur en attaquant au lieu d'assurer le plafond, mais j'arrive à me remobiliser et boucler le parcours dans les 25.

Briefing !

À la seconde, je prends un excellent start et une bonne option de cheminement à l'écart du groupe. Je suis un peu chaud sur le glide final en passant la ligne 4ème, avec le risque de ne pas boucler... Sans conséquence, car je prends mon temps pour remonter et je termine en 7ème position.

Qu'est-ce qui est pire que de poser au fond de la vallée de la Bléone ?

hé bien : Poser dans celle de l'Arigeol !

Après un début de vol fastidieux — deux reposes au déco pour régler un soucis d'accélérateur — et du vent de sud un peu plus soutenu qui coupe la convection, nous finissons par rejoindre le plafond vers midi.

Transitions aux antennes du Chalvet, Lambruisse, côte Longue... les plafonds sont plus bas que prévus.

Le Carton est une formalité, je transite sur le Tromat, mais arrive en fin de cycle et à l'ombre. Je bascule dans la vallée suivante plus éclairée, mais c'est une erreur car je glisse peu à peu au fond des gorges et ravins de l'Arigeol.

Posé en bordure d'un village abandonné je redescends donc la vallée à pied : 3 heures de marche dans le lit du torrent pour rejoindre Beaujeu, avec mon sac de 25kg sur le dos.

Maintenant, c'est fait !

British Open - Saint-André : Manche 5 annulée

Dernier jour, dernière manche. Les conditions ressemblent furieusement à celles d'hier, mais l'organisation nous amène quand même au déco : s'il y a la moindre chance de faire une manche, il nous faut tenter.

Une manche de 53km vers l'Ouest est proposée avec un goal à Oraison.

Après quelques tergiversations, la manche est finalement annulée : les nuages se déversent déjà sur Allos, et grossissent dangereusement sur le Cheval Blanc.

Je fais donc le vol retour à l'atterro... Et le British Open est terminé : j'accroche la 11ème place au général, ce qui devrait me donner un "E" pour la PWC en 2014.

Objectif rempli !

British Open - Saint-André : manche 4 stoppée

Journée marginale... Après s'être préparés sur le déco Sud, une manche sympa de 51km est affichée : col de Bleines et retour.

Changement de vent, donc de déco et enfin de manche : l'Ouest est rentré contrairement à ce qui était prévu.

Je décolle en début de fenêtre, hésite à passer sur le Mouchon, je tergiverse et finalement reste au-dessus du Chalvet. Superbe attente au start, au niveau des nuages.

Je termine mes derniers tours le long du cumulus, à 30m de la ligne de départ. Feu !

Transition directe jusque la face Est de Coupe, avec le groupe de tête. Le raccrochage au retour sur le Mouchon est plus difficile, et au moment où je touche mon thermique de sortie la manche est stoppée à cause de la pluie devant et derrière nous.

Normalement, cette manche devrait être annulée —pas assez de temps de vol—. On verra bien si je peux garder ma 11e place au général un jour de plus ;-)

British Open - Saint-André : manche 3

Manche de 79km aujourd'hui entre le Couard, le Cousson (au-dessus de Digne), le Mont Chauvin, Castellane et retour à St-André.

Pas classique ! Le cheminement entre le Cousson et Castellane n'est pas souvent utilisé.

En attente au start

Je prends un départ assez moyen, et après B2 —le Cousson—, je décide d'assurer ma manche.

Nous formons un petit groupe avec Didier, Martin, Olivier et Idris. Cela nous permet d'assurer la route jusque Castellane.

Un voile d'altitude met un peu la vallée à l'ombre, et je survis sur une petite colline derrière Castellane... Je finis par ressortir, fais la dernière balise et termine la manche en 2h58... un peu lent, mais j'assure pour la suite : c'était mon but du jour, NE PAS M'ENFLAMMER !

Arrivée au Cousson

PS : Et ça paie ! Je termine 35e de la manche et grimpe encore d'une place du général.

British Open - Saint-André : Manche 2, taïaut !

Je suis au taquet ! Hier, j'ai pris un start de m****, pas moyen que cela se répète aujourd'hui ! Je décolle suffisamment tôt et décide de prendre l'option du start depuis le le Mouchon.

En 15 minutes, je suis au plafond… me voilà donc à patienter sous le nuage pendant 30 minutes. Je regarde les gars tenter sur le Sapey… ça marche pas ! Je regarde d'autres tenter la montagne de coupe… non plus !

Bref, je prends un top start et choisi une option sur la montagne de coupe… contrairement à la masse qui trace direct vers le Sapey, puis le Cheval Blanc.

Je me fais bien enfoncer avant la montagne de coupe et perds 10 minutes à ressortir de ma combe sous-le-vent. Après c'est taquet le long du relief, je passe le Couard et croise les premiers qui me passent sous les pieds —seulement 4km de retard !—. Je claque la balise à 2km au nord du Couard et retourne m'appuyer au relief.

British Open - Saint-André : Manche 1

On va faire simple et court : j'ai pris un start de m**** et j'ai passé le reste de la manche à courir après le groupe de tête. Du déjà vu, et je pense que je verrai ça de nouveau.

Les conditions au déco étaient tranquilles… trop tranquilles. Pendant que le gros de la troupe transite pour attendre sur le Mouchon, je décide de rester au-dessus du déco pour prendre le start le long de la crête. Du coup, je suis à 2200m alors que les collègues sont à 2700 et au nuage.

Tant pis, je connais ce schéma, je cours pour rattraper tout ce que je peux et raccroche le bas de la grappe juste après Lambruisse. Je remonte rapidement sur Côte Longue, claque la balise et transite sur la crête Sud du Cheval Blanc.

Comme à mon habitude, j'attaque par le bas pour récupérer le retard. Je trouve un bon thermique avant de récupérer le Mouchon et assure mon plafond pour chercher notre 2e balise au sud. A ce moment-là, je suis autour de la 15e position.

T'es à St-André et tu voles pas ? Mais Allos quoi !

Après une journée de relâche hier à cause du front qui nous est passé dessus, aujourd'hui, nous restons cloués au sol à cause du vent...

Qu'à cela ne tienne ! Nous partons pour le Haut-Verdon et une rando tranquille jusqu'au plus grand lac d'altitude d'Europe : le lac d'Allos !

Ballade sympa, tarte aux myrtilles au refuge et nous rentrons juste à temps pour le défilé de chars et le feu d'artifices du soir : c'est la fiesta à St-André !

Bilan Suisse et objectifs Anglais

Voilà une semaine que je suis rentré à paname. Il est temps de faire le bilan global de mes deux compétitions en Suisse.

J'avais déjà fait un bilan intermédiaire après le Swiss Open ; voici le global après 2 semaines de compétition.

Cross Clécy - Rouen

Une petite journée instable se prépare pour l'Assomption. Avec Roland, Xavier et Moussa, nous décidons d'aller à Clécy. Avec le WSW prévu, nous allons tenter de contourner Deauville, puis remonter vers Rouen, puis Abbeville... Et pourquoi pas Maubeuge :-p

Tout en restant raisonnables, il faut viser loin ! Mais une fois sur place, un voile d'altitude pas prévu, limite la convection. Je fais un premier vol de 30 minutes, posé en bas : damned !

Au deuxième essai, Roland trouve le thermique d'extraction ; nous emboitons le pas avec Xavier et Léo. Il va falloir "craber" : les TMA de Deauville nous barrent le passage au nord et l'échappatoire se trouve 40km à l'Est.

Tout va bien, le vent est suffisamment faible pour ne pas trop nous pénaliser, et le groupe avance bien avec des plafonds à 1500m. Bruno nous rejoint alors.

Au niveau de Trun, les étalements passent notre trajet à l'ombre ; je n'avais pas trop anticipé et me retrouve bas sans thermique à l'horizon.

Bernay

Chrüzlipass, Mittelplatten et Alp Caschlè : rando dans les hautes vallées sources du Rhin

Le Belgian Open est terminé, l'organisation a préféré clore la compétition que d'attendre une hypothétique 4e manche vendredi. Je termine donc 20ème de la compétition, après avoir été premier au général après la seconde manche — le bilan fera l'objet d'un prochain billet —.

Aujourd'hui, avec Olivier, nous avons mis à profit un créneau sans pluie de 10h à 18h pour faire une belle rando au départ de Sedrun : montée au Chrüzlipass (à 2347m) via le val Strem, re-descente au refuge de Etzlihütte (à 2002m), remontée au col Mittelplatten (à 2487m), re-descente par le val Mil a avant d'attaquer la dernière ascension vers les alpages du Caschlè (2249m).

Nous avons bien cavalé pour faire le 1700m de dénivelé avant le retour de la pluie en soirée, mais la balade en valait vraiment la peine : superbes paysages, dépense saine d'énergie, et bonne fatigue de fin de journée.

Belgian Open — Disentis, manche 3 (ou comment pourrir sa compét´)

Après la manche d'hier, où une trentaine de pilotes n'a même pas décollé, l'organisation nous lance un manche plus courte et plus simple jusque Flims : 49km.

Je décolle tôt, mais cette fois-ci, je monte rapidement au plafond. Je prends pourtant un assez mauvais start : je ne suis pas au plafond et dois couper la ligne dans les 10 seulement.

© Martin Scheel

Après, comme à mon habitude, je pousse pour rattraper la tête de course, mais je fais une grosse partie de la course autour de 2400m. Ça me ralentit, et surtout je fais n'importe quoi : je finis par partir à 2300m pour les 15 derniers kilomètres, je m'enfonce dans la vallée pour ne plus en sortir.

Je pose à 4km du but, dans une manche où nombreux seront les pilotes à boucler.

Bref, je n'arrive pas à gérer l'enjeu de la compétition en vol, et garder la tête froide pour assurer le minimum.

Tant pis, le vol était sympa quand même, je pose au fond des gorges le long d'un Rhin torrentueux bleu glacier. Magnifique !

Swiss Open — Meiringen, Bilan

Nous sommes au milieu de la compétition du Belgian Open, je profite donc de porter un regard en arrière sur ma compétition de la semaine dernière : le Swiss Open.

Globalement, je ressors très content de cette compétition, j'ai encore progressé et pour moi c'est le principal.

Belgian Open — Disentis, manche 2

Quelle manche !

L'organisation nous envoie directement sur Schiers : 74km de cheminement sur toute la vallée de Disentis, passage au dessus de Lanquart et posé dans la petite vallée de Schiers.

L'organisation hésite ; le vent Sud-Ouest est fort, et les créneaux de décollage ne sont pas très nombreux — le vent rentrant cul par moment —. Je décolle dès que possible ; mauvais choix !

L'équipe de ligue au déco de Disentis

Les thermiques sont faibles en basse couche et je rate le cycle juste devant le déco. Il me faudra 1h pour remonter au plafond, dans une masse d'air très inconfortable à cause du vent.

Belgian Open — Disentis, manche 1

Prévisions météo sont difficiles pour aujourd'hui : voile nuageux jusque 12h, puis front orageux vers 17h.

Une manche de 50km est lancée entre Brigels et Disentis.

Comme les manches précédentes, je prends un start nickel et claque B1 en tête. J'attaque et tire devant dans l'idée de prendre un bon thermique de remontée à la crête.

Mais j'ai raté un truc pendant l'attente au start : les basses couches sont déjà brassées par la brise, et les thermiques sont très faibles.

Je galère donc entre 1700m et 2400m d'altitude, et échoue devant la B3, pour 100m.

Le DE stoppe la manche pour cause de brise forte en fond de vallée. Pas terrible ! Je ne suis pas en mesure de boucler et rate complètement cette manche : trop confiant, je ne remets pas en cause ma tactique de vol à temps.

On verra pour le résultat — une manche stoppée est toujours dévaluée —, mais je n'ai plus d'objectif, le reste de la semaine sera tourisme, vol et photos.

Belgian Open — Disentis, manche d'entraînement

Après la compétition de Meiringen, je traverse deux cols et une vallée pour "atterrir" à Disentis. Nouvelle compétition : le Belgian Open.

J'ai motivé quelques potes de l'équipe : le Belgian Open est une compétition bonne ambiance, avec un panel de niveaux très variés, qui permet d'accéder aux compétitions internationales. J'y suis pour me faire plaisir et bien voler, autant que faire ce peu.
Il sera difficile d'accrocher une lettre pour la PWC sur cette compétition — il faudrait que j'atteigne le top 5 pour prendre un "D" — donc plaisir, découverte d'une nouvelle vallée, et beaux vols au programme.

Swiss Open — Meiringen, manche 4

Dernière manche de la compétition, mon objectif du jour : essayer de rester dans les 20 du classement général (pour accrocher un "E" pour la PWC 2014).

Une manche de 50km est lancée : un peu le même début que les jours précédents + une balise au nord au-dessus du lac de Sarner.

Je prends de nouveau un excellent start ; je passe B1 en 4ème position, et accroche la tête de course. Hier, les premiers avaient directement basculé en cheminement vers la crête du Titlis : je décide de faire pareil aujourd'hui.

Swiss Open — Meiringen, manche 3

Nouvelle manche de 77km lancée aujourd'hui. Course au but entre Gibel (même start qu'hier), le Titlis (ce coup-ci nous le voyons de près), Interlaken puis retour à Meiringen.

Nous utilisons le déco Est, comme il est plus petit, nous avons 1h30 d'attente avant le start ; je décolle assez tôt. Et nous avons une longue ascension jusqu'au plafond à 3200m.

Je prends un excellent start, passe B1 en 10eme position, je continue à fond. Juste avant la transition pour les pré-falaises du Titlis, je refais un peu de plein et transite pour raccrocher les falaises.

Swiss Open — Meiringen, manche 2

2ème manche : start et B1 sur le Gibel (pilier Est du Brünigpass), puis B2 autour du Titlis (3238m), B3 au col du Grimsel (au pied du Diechterhorn) puis dernière balise sur la station et posé à Meiringen.

Je mets un peu de temps à décoller (ce coup-ci mes instruments sont chargés) et les conditions, plus stables elles aussi, mettent un peu de temps à s'installer.

L'organisation lance un temps mini (en clock start) ; j'arrive sur la ligne de départ avec 4 minutes de retard sur le premier start, je décide donc de prendre le second clock start à 14h15.

Swiss Open — Meiringen, manche 1

Le front est passé, nous montons au déco à midi pour profiter des conditions de traîne. La fenêtre de vol va être courte : vue l'humidité ambiante, le ciel va se charger rapidement.

Premier briefing en haut du téléphérique : bonne nouvelle ! J'ai laissé mon Flymaster allumé, il est maintenant complètement déchargé : pas de vario, et pas de GPS qui bascule tout seul les balises. J'adore ça ! Stress dès le départ, et puis ça tombe bien, il n'y a pas 2 balises avec le même rayon de virage.

Grâce à Bob, je récupère un vario, et je vais faire ma manche avec mon bon vieux Garmin, en basculant à la main. Ca commence bien.

Grimselpass — Sidelhorn

Le vent fort secteur Sud est toujours bien présent. La vallée de Meiringen reste sous régime de Foehn : fortes températures et vent sans-dessus-dessous. Nos allons chercher le frais en altitude : direction Grimselpass (le col du Grimsel) à 2100m et allons faire une petite balade tranquille jusqu'au sommet du Sidelhorn (2760m) un des gardiens du col.

Balade ventée, sous la casquette des nuages, avec un magnifique aperçu des Alpes suisses. Une belle vue sur les sommets des alentours.
Ca fait du bien de s'aérer la tête. Je suis vraiment en vacances maintenant. Vivement que je vois tout ça du dessus.

Swiss Open — Meiringen : Préparation

Je suis arrivé en Suisse aujourd'hui. Avec Bob, nous allons participer au Swiss Open à Meiringen, dans le canton de Bern.

Atterro d'Interlaken

La journée nous a permis de faire la route tranquille et nous poser au camping. Petit  tour dans Meiringen, puis nous sommes passés à Interlaken pour voir si nous pouvions voler en soirée. Les brises étaient fortes et il était tard, alors nous avons choisi l'option baignade avec vue sur l'Eiger (un des sommets mythiques des Alpes).

Demain, nous allons tenter de voler avant l'arrivée du front. Lundi, c'est pluie ; et mardi les choses sérieuses commencent !