Team PIDF / CDVL 78

dimanche 9 février 2014

Valle de Bravo, Jour 8 — Dernière manche : cerise sur le gâteau

C'est la dernière journée. Une "petite" manche de 88km est lancée sur un terrain de jeu bien connu de tous maintenant.

Seul représentant de l'équipe de Ligue PIDF à Valle de Bravo
Je décolle tôt (forcé), mais les conditions du jour sont plus instables que les jours précédents : en 10 minutes je suis au plafond à 3500m.
Avec un petit groupe de 10 pilotes, nous décidons d'aller nous positionner sur la crête Sud, juste au niveau de la ligne de start.

Les 45 minutes seront nécessaires pour être au plafond à cet endroit, qui peine à s'allumer. Mais c'était le bon choix !
Notre groupe mène la course au plafond, nous claquons B2 dans un thermique à +4m/s et le groupe de se séparer : un vers les 3 Rois (dont moi), et le reste vers le Peñon.

Nous marquons un peu le pas, et nos poursuivants toucheront le thermique de B2 qui aura encore forci (+6m/s) les remettant en course.


La suite est plus classique, nous basculons sur le plateau de Valle de Bravo, en jouant avec la confluence, claquons la balise B4 (San Francisco) sous les nuages. La dernière balise (un classique) de Divisaderro sea pour moi l'occasion de prendre une très bonne ligne qui me fera boucler la course dans les 15 premiers.

En deuxième partie de course, j'en ai eu marre de me faire distancer, j'ai mis le 3ème barreau à fond d'accélérateur : il faut tenir l'aile, mais elle est, somme toute, assez solide accélérée ; la rentrée au but s'est faite à finesse max, pour gérer le cône des points temps.


Encore une belle course pour clôturer cette semaine de vol. Le bilan viendra après, mais déjà je peux dire que je suis affuté pour ce début de saison 2014.

samedi 8 février 2014

Valle de Bravo, Jour 7 — La fatigue se fait sentir...

Je suis un peu fatigué ce matin, et surtout un peu la tête ailleurs. L'entraînement du jour sera donc de rester concentré et d'assurer le bouclage tranquille.

Les risques de sur-développement (orages) sur l'Est du terrain de jeu nous amènent à jouer plutôt à l'Ouest : start et B1 sur Aguila (au sud), B2 au nord de Valle, B3 sur Santa-Maria, puis retour sur Divisa et enfin la balise du plateau pour un retour sur le déco de Torres (juste au-dessus de Valle). 82km de course.


Les conditions d'attentes sont plus faibles que d'habitude, et l'heure avant le start me sera tout juste nécessaire pour m'adapter aux conditions. Je prends un assez mauvais start à l'arrière de la course. Mais le retour vers le Nord, me sera favorable avec une option via le Peñon qui me permettra de recoller au groupe de tête juste avant de prendre la confluence et claquer la balise.

vendredi 7 février 2014

Valle de Bravo, Jour 6 — Tout vient à point...

... à qui sait attendre ! Belle maxime pour cette journée.
Une manche de 93km est lancée entre Santa-Maria, une balise au Sud du déco, et le lac de Villa Victoria (40km au nord de Valle de Bravo).

Je prends un bon start avec la troupe, mais suis trop prudent dans mon cheminement vers la première balise. Je me retrouve à la traine, j'essaie de revenir sans succès sur le gros de la troupe.


Tant pis, je veux boucler cette manche, donc je vais y aller en mode "cross". Je suis quasi seul pour claquer B2. Je vais donc prendre mon temps et m'appliquer pour assurer la bascule sur le lac de Valle de Bravo.

Je repasse par le déco, assure la plafond vers 3400m et transite directement vers Elephante (la fameuse balise au Nord-Est de Valle). Ma ligne est parfaite, je claque B3 et raccroche le relief. Et, oh surprise !
J'ai rejoint le groupe de tête ! Plus moyen de le lâcher maintenant. Les 40 derniers kilomètres se font en mode plaine, nous sommes à la poursuite de 4 échappés 1km devant. Le plané final est tendu, nous avons un sommet à 3100m à passer, puis nous glissons vers l'atterrissage près du lac de Villa Victoria. Je boucle en 2h39, avec 100 petits mètres de marge : tout juste.


La patience a payé, en assurant ce que je fais de mieux en cross, je me remets en course et finis crescendo en bouclant dans les 15.

jeudi 6 février 2014

Valle de Bravo, Jour 5 — Troisième manche de 89km, quand je suis devant je fais quoi ?

... eh bien, je vais me poser dans un trou.

Jolie manche de 89km entre La Pila (près de la balise de la première manche, à l'Ouest du déco), un aller-retour sur le déco, puis une balise sur Amanalco (de l'autre côté du plateau) et enfin le lac avant de revenir poser sur le plateau à Quintanilla.

Les petits pains du matin
L'attente au start se fait sur la crête avec un départ 5 minutes avant le start pour couvrir la distance qui nous sépare de la ligne de départ. Je rattrape la tête de course mais fais une pause sur un bon thermique qui me remonte à 3000 avant de claquer B1.
Au retour, le gros de la troupe va chercher le plateau et "les trois rois", je suis un petit groupe qui préfère rejoindre notre crête du déco.


C'est le bon choix à ce stade de la course, nous touchons un bon +3m/s, et flottons jusque la balise derrière le déco à 3000m. Je suis en tête de course avec Hono ; celui-ci décide de prendre une route plein Ouest le long du plateau, je le suis et nous gagnons un temps fou car tout en cheminement, retour à la balise derrière le déco que nous claquons en première position.

mercredi 5 février 2014

Valle de Bravo, Jour 4 — Deuxième manche de 74km

2ème manche, la météo annonce des plafonds plus élevés et un vent légèrement plus Ouest. Une manche de 74km est lancée à l'Est du terrain de jeu.

Ma qualité de disqualifié me permet de décoller avant la fenêtre, et je me place rapidement en attente le long de la ligne de start : 50 minutes à faire des ronds, sur le qui-vive car c'est l'embouteillage là-haut.


Je prends un bon start depuis le bout de la crête mais par le bas, le groupe le mieux placé a pris un très bon start au-dessus du Peñon, et déboule par le dessus. Je prends une très bonne ligne, ce qui fait qu'une fois traversé le plateau je suis dans le même thermique que les premiers, mais 50m plus bas. A B1, je marque une pause. Pendant que le reste des compétiteurs partent plein Nord, je décide d'assurer un bon plafond avec quelques potes retardataires.

mardi 4 février 2014

Valle de Bravo, Jour 3 — Première manche de 75km

Une manche de 75km est lancée, le vent est un peu plus fort et un peu plus Sud-Ouest qu'hier.
Je me dépêche, car je suis hors concours : vite, vite en l'air !


L'attente est toujours aussi compliquée, les conditions à Valle de Bravo sont souvent turbulentes et gérer le groupe, le pilotage et les turbulence demandent un peu d'attention. Mais je m'en sors plutôt bien. Je prends un assez mauvais start (1 minute de retard) mais le groupe n'est pas furieux. Et je rejoints assez rapidement la tête de course (elle vole quand même bien cette Enzo 2).

lundi 3 février 2014

Valle de Bravo, Jour 2 — Finalement, ce qui est important, c'est de voler !

La frustration est passée, la déception aussi. Sauf miracle qui tombe du ciel, je n'aurai pas d'autre aile demain. Mais finalement, le vol d'aujourd'hui m'a permis de remettre les pendules à l'heure.

J'ai récupéré la manche d'entraînement du jour et j'ai décidé de la jouer normalement. Je décolle beaucoup plus tôt que mes amis compétiteurs, ce qui me fait patienter près de 2 heures en vol. Mais ce n'est pas grave : toute heure de vol prise avec cette aile est toujours bonne à prendre.


Une manche de 75km est dessinée dans le terrain de jeu habituel de Valle de Bravo. Je prends un très bon start, mais je prends une mauvaise ligne pour aller chercher B1. Un peu de boulot, les conditions sont très cycliques et les thermiques turbulents, mais pas très forts (+3m/s au mieux).

dimanche 2 février 2014

Valle de Bravo, Jour 1 — Vol découverte, et fin de l'aventure

Bien arrivé à Valle de Bravo - STOP
Très belle journée de vol, avec du tonique et du petit, des plafonds vers 3300m - STOP
Ai fait 3h de vol, cette aile est top ! - STOP

L'Enzo 2 est interdite de vol à la PWC - STOP, STOP, STOP

L'objet de la controverse, et pourtant une super aile ; © Tim R.