Team PIDF / CDVL 78

vendredi 14 mai 2010

Clécy - Manche 2

Aujourd'hui, le vent est sud-sud-ouest et devrait tourner sud-ouest dans l'après-midi.

Notre DE prépare une manche de 51 km en direction de l'est (pour éviter la nouvelle TMA de Deauville) qui nous bloque tout parcours vers le nord. C'est un temps mini, avec une ligne de start à 3 km du déco.

Et c'est parti très vite. Je décolle avec un 2e groupe, et après quelques minutes d'adaptation, nous nous extrayons peu à peu du site en remontant progressivement au plafond, juste devant le start.

Aller GO... il y en a marre d'attendre devant le start, je lance le groupe en démarrant la première transition vers B1. On se retrouve tous sous la rue suivante, à des altitudes variées : Olivier arrive assez haut, Gilles assez bas... finalement, on chemine ensemble sous les nuages pour aller chercher B1.


Les thermiques sont de moins en moins marqués, la patience devient indispensable. Heureusement que nous sommes nombreux dans le secteur pour baliser les "meilleurs" thermiques.



Arrivée sur la ville de Falaise, on se bat tous ensemble pour remonter peu à peu.
En perdant patience, je finis par faire ma première erreur : je pars seul. En repérant que le soleil est en train de chauffer le sud de la ville, je pense que le thermique sera là...

Et finalement je trouve le thermique de ma journée... +3 m/s jusqu'au plafond entre Falaise et l'aérodrome, je partage la zone avec les planeurs. Le problème est que maintenant je suis isolé et il reste 30 km à parcourir.
Je fais un choix et dévie fortement de la route directe pour aller chercher un carrière à 6 km plus au sud de la route... ce sera ma deuxième erreur : même si j'arrive sur une superbe carrière éclairée depuis plus de 10 minutes... RIEN ! pas un thermique.

Je suis posé à 25 km du but. Caramba, c'est raté.


Ce qui est rageant, c'est qu'Olivier passe par là 15 minutes plus tard et finit par survivre et arriver 2e de la manche... mes collègue de voyage (Olivier, Marc, Gilles, Roland...) bouclent la manche à force de patience : bravo !
J'ai voulu faire cavalier seul en attaquant un peu plus que les autres, et je me retrouve posé.

Mais sans regret, j'étais sur un rythme intéressant, plutôt sur la gagne... encore un peu d'expérience engrangée.
Maintenant, il me faudra régler l'équilibre du voler vite et voler loin... voilà tout le savant réglage d'une compétition de parapente.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire